Les ateliers (écriture, psychogénéalogie) dates/propositions
ATELIERS DE PSYCHOGENEALOGIE à partir de janvier 2025
Atelier de Psychogénéalogie
Qu’est-ce que la Psychogénéalogie ?
« J’ai toujours pensé que, moi aussi, j’avais à répondre
à des questions que le destin avait déjà posées à mes ancêtres,
mais auxquelles on n’avait encore trouvé aucune réponse,
ou bien que je devais terminer ou tout simplement poursuivre
des problèmes que les époques antérieures laissèrent en suspens. »
Jung (1875-1961 "Ma vie, souvenirs, rêves et pensées")
La Psychogénéalogie est un outil thérapeutique qui utilise l’arbre généalogique. Il a pour but de rechercher dans le vécu de nos ancêtres les sources et les causes de nos éventuelles difficultés psychologiques et de nos malaises physiques, dans notre vie actuelle. Il prend en compte les notions d’inconscient familial et de transmission transgénérationnelles.
En effet, on peut observer dans l’arbre familial que certains comportements, certaines réactions émotives, certains scénarios relationnels, certains événements vont se répéter de génération en génération. Un deuil non-fait et/ou un « trauma » passés sous silence, non digérés, non évacués, reviennent d’une génération à l’autre dans le but d’être conscientisés, travaillés, résolus.
Travailler sur notre lignée, c’est comprendre comment fonctionne notre système familial, comprendre quelle place on y occupe et quelle était, au départ de notre vie, la mission qui nous incombait, à savoir les projections et attentes de nos parents et plus largement de notre lignée. Enfin, c’est comment s’approprier ce que l’on souhaite conserver de ces transmissions familiales et ce que l’on décide de laisser derrière soi, en somme c’est reconquérir son individuation.
Notion d’historicité mise en avant par Vincent de Gauléjac : « capacité de l’Homme de changer, non pas l’histoire passée, mais son rapport à cette histoire, c’est-à-dire la façon dont elle est agissante pour lui »
Lors de ces ateliers, nous travaillerons sur l’arbre généalogique, mais également sur d’autres outils : dessins, rêves éveillés, photolangage. Le matériel sera fourni.
Atelier de 02h00 par session. Tous les 15 jours. 35 € par atelier.
Lieu : Saulieu et/ou dans un écolieu à La Roche en Brenil (printemps/été).
Inscription obligatoire. Me contacter par mail : natlombard21@laposte.net
Le déroulement des ateliers :
Le temps de l’accueil : faire connaissance, s’installer, prendre un pour entrer en connexion avec le groupe et votre lignée. Le temps de l’atelier : proposition du thème du jour, didactique et exercices . Le temps du partage : le groupe est une richesse, un appui, un cadre qui fonctionne sur la bienveillance et la confidentialité, sans oublier l'intérêt de la résonance d'une histoire à l'autre.
Programme des ateliers
Atelier 1 : Je raconte ma famille
Atelier 2 : l’arbre intériorisé et la quête
Atelier 3 : Le génogramme
Un génogramme est un outil systémique permettant de fournir une représentation graphique de la structure familiale, idéalement sur 4 générations (arrière-grands-parents). Il permet ainsi de mieux comprendre les relations entre les membres de la famille ainsi que les symptômes dont certains peuvent souffrir. Lorsque ce génogramme s’enrichit d’informations il devient un génosociogramme qui va inclure, toutes les dates d’état civil, les lieux (naissance, décès, mariage) ;le rang et la place des fratries (sans omettre les enfants mort-nés, les IVG, les fausses-couches, adoption) ; les mariages, concubinages, liaisons, divorces, séparation ; Les migrations (immigrations, émigrations) ; état de santé physique et psychique ou émotionnel, présence d’une incapacité, d’un handicap, signe particulier ; hobbies, métier et rapport au travail ; rapport à la drogue, à l’alcool ; qualités et défauts connus ; problème avec la justice, rapport à l’autorité ; la représentation des liens affectifs et sociaux ; etc.
En bas du génogramme, indiquer toutes les dates importantes, les événements qui ont marqué l’histoire de ces gens.
Identifier les mouvements et analyser la structure familiale sur plusieurs générations peut permettre de vivre à nouveau notre propre vie sans emporter avec nous les vécus de nos parents, grands-parents, etc. L’objectif est de se libérer du poids porté par plusieurs générations, d’y mettre de la lumière et de la conscience, et ce sans jugement, en tenant compte du contexte historique, social et familial.
Le génogramme d’une famille peut être comparé à l’arbre généalogique, mais il a pour but de mettre en lumière la nature des relations intrafamiliales (alliances entre certains membres, par exemple) et a une visée thérapeutique. Ce n’est pas le cas de l’arbre généalogique.
Le génogramme va s’étoffer au fur et à mesure des ateliers.
Atelier 4 : Conception/naissance - Prénom
Conception/naissance : travail en rêve éveillé
Le Prénom : Travail sur le génogramme
Le prénom est une partie intégrante de notre identité, une étiquette qui nous accompagne tout au long de notre vie, influençant souvent la manière dont les autres nous perçoivent et interagissent avec nous. Le prénom que nous portons peut également avoir un impact sur notre propre perception de nous-mêmes. Certains individus sont fiers de leur prénom, le considérant comme un héritage précieux transmis de génération en génération, tandis que d'autres peuvent éprouver des sentiments mitigés à l'égard du leur, souhaitant parfois le changer pour refléter une identité différente ou une nouvelle étape de leur vie.
En psychogénéalogie, on va s’intéresser au prénom parce qu’il est l’une des clefs les plus importantes pour entrer dans l’arbre. Le prénom nous apprend à décoder l’inconscient familial, les attentes, les projections, le projet de vie qui pèsent sur le nouveau-né. Cet enfant qui aura une mission définie, soit de poursuivre une tâche inachevée, soit de la conclure, soit de la répéter, soit de la réparer, ou bien encore de remplacer un défunt. Le prénom est une production de l’inconscient.
Si l’on interroge les parents, ils donneront toujours une explication rationnelle, consciente, du choix du prénom pour leur enfant. Mais dans le cadre de cet atelier nous allons nous intéresser à la raison inconsciente du choix de ce prénom.
Atelier 5 : les contrats de vie
Pour donner suite à notre travail sur la naissance et le prénom, examinons quelle a été notre mission de vie prévue par notre lignée. Lorsque nous naissons, nous arrivons à un moment X de l’histoire du couple, de la famille, et même de la grande histoire. Nos parents et par extension notre lignée, de manière consciente et inconsciente, ont des attentes, des projets, des désirs, des projections à notre encontre. À peine sommes-nous nés, que, déjà, la famille se penche au-dessus de notre berceau cherchant une ressemblance de traits ou de caractère pour nous absorber dans sa lignée propre. Car pour chacune des naissances, l’une des lignées sera prégnante sur l’autre et chargera particulièrement le nouveau-né de son histoire et tous les bagages afférents. L’attribution des prénoms est déjà un indice important. Nous arrivons donc sur terre avec les transmissions familiales, faites de tout ce bagage sans oublier les traumatismes et secrets de famille. On va nous attribuer une place, un rôle, que nous allons docilement endosser sans même le savoir. L’enfant accepte les clauses du contrat, car pour des raisons de survie, il a besoin de l’amour et l’approbation de son clan. Pour autant, aucun contrat n’est une « fatalité ». On peut faire évoluer ce contrat avec nos interactions sociales et affectives, nos expériences et nos prises de conscience.
Quelques exemples de contrats :
L’enfant de remplacement : l’enfant qui remplace un autre enfant mort jeune de même sexe, né avant lui ou un membre de sa famille. Dans les deux cas ils portent le même prénom, l’intention est de remettre en vie dans le cadre d’un deuil inacceptable et non-fait. Cet enfant ne se sentira jamais à sa place, jamais regardé pour lui, c’est une place très difficile et mortifère. L’enfant réparateur : c’est l’enfant du deuil non achevé, qui doit permettre la résolution du deuil non-fait, il a pour mission de consoler. S’il accompli sa mission il apporte un dénouement au deuil, sinon il peut être susceptible de répéter ou commémorer le drame de celui qu’il remplace. L’enfant prolongement du père ou de la mère : il a pour mission de poursuivre les rêves de l’un de ses parents, de poursuivre ce que son parent n’a pas pu achever ou exploiter. La plupart du temps le parent s’investira énormément auprès de cet enfant et démontrera de l’admiration. Mais son attente peut être démesurée, irréaliste, dans ce cas sa relation à l’enfant ne sera que reproche et frustration. L’enfant conjoint : lorsque la relation du couple parental n’est plus harmonieuse et se fait distante, il peut être tentant de faire de son enfant son conjoint idéal et vivre une relation exclusive et fusionnelle. Ce rapprochement parent-enfant peut arranger l’autre conjoint qui sera soulagé de son obligation maritale, mais cela peut tout aussi bien engendrer des relations de conflits et de jalousie entre l’autre parent et l’enfant. Conflit que l’on retrouvera dans la génération suivante. L’enfant de la poursuite ou la résolution d’un conflit le cas typique de ce genre de contrat est la répétition de mauvaises relations entre deux personnages de l’arbre. Ce contrat est destructeur car il contient du rejet d’entrée, l’enfant fait les frais d’une guerre qui au départ ne lui appartient pas, il ne comprendra pas qu’il sert de véhicule pour l’histoire d’un autre. Exemple : j’en veux à ma mère et je reporte ma colère sur ma fille ; l’enfant de la poursuite ou de la résolution de la répétition du trauma : ici tout le système, par le jeu des alliances, fait en sorte que le schéma du trauma initial se répète de manière à ce que l’une des générations y apporte conscience et résolution. L’enfant porteur d’un secret ou d’un non-dit (nous y reviendrons)
Travail sur le génogramme
Atelier 6 : Le triangle œdipien : papa, maman et moi
Exercice 1 Rêve éveillé guidé : le triangle oedipien, le corps familial
Exercice 2 : Dessin du triangle œdipien codifié
Exercice 3 : Photolangage : papa maman et moi
Atelier 7 : La dynamique familiale, les contrats relationnels, le rang dans la fratrie
La dynamique familiale et les contrats relationnels : travail sur le génogramme.
Le rang dans la fratrie : travail sur le génogramme.
Dans une fratrie, chacune des places occupées par les enfants comporte des avantages et des inconvénients. Il est intéressant d’observer l’inversion des rangs et l’effet produit (décès d’un enfant, ou arrivée d’un enfant « adopté », ou connaissance d’un enfant secret "adultérin"). Chaque enfant détient sa mission propre, son contrat de vie, en fonction de la place qu’il occupe, raison pour laquelle un même événement vécu dans une fratrie ne sera pas ressenti et raconté de la même manière par chacun des frères et soeurs.
Précisons que le rang dans la famille et la confusion de place éventuelle, influencent de manière importante les futures relations sociales de l’enfant devenu adulte.
La position de l’aîné : on attend de lui qu’il ait davantage le sens des responsabilités ; il pourra jouir d’une certaine autorité sur les plus jeunes ; il aura accès à des privilèges que les autres n’ont pas encore ; il est soumis à une attente des parents qu’il réalise de grandes choses sur le plan professionnel, voire qu’il reprenne le flambeau familial ; il aura la charge de régler les problèmes familiaux lorsque les parents seront âgés.
La position du milieu : différent s’il est de même sexe ou de sexe différent de l’aîné. Dans l’ensemble il pourra jouir de plus de neutralité, il occupe une place qui favorise l’équilibre émotif, il aura moins les pressions familiales qui peuvent peser sur l’aîné et sur le petit dernier ; mais il peut aussi avoir l’impression de devoir se battre pour se faire remarquer ; il peut autant appartenir au groupe des grands que celui des petits.
La position du benjamin : il peut profiter de plus d’attention de tous les membres de la famille ; arrivant le dernier les parents sont plus souples et il peut bénéficier de plus d’indulgence de leur part ; il peut faire face aux préjugés « du petit dernier, le chouchou » ; il peut avoir des difficultés à développer son autonomie s’il est surprotégé ; il peut être confronté au désir parental de lutter contre le nid vide et la volonté de le garder plus longtemps à la maison.
S’il y a beaucoup d’écart entre les enfants, ils peuvent se vivre comme un enfant unique.
La position de l’enfant unique : parce qu’il est seul, il peut jouir de l’exclusivité affective de ses parents ; il peut être traité comme une « vedette » ou faire face au préjugé de l’enfant gâté ; d’un autre côté tout le système familial repose entièrement sur lui et il doit assumer seul les attentes de ses parents ; il peut de ce fait connaître un sentiment de culpabilité à l’idée de faire mal ou pas assez ; il peut acquérir plus rapidement de la maturité étant en contact constant avec des adultes ; il a tendance à être plus indépendant ; il peut se sentir seul dans certaines situations , connaître la solitude et le poids du manque de la solidarité fraternelle ; il doit faire le deuil des frères et sœurs qu’il aurait pu avoir.
La position de l’enfant adopté : il est parfois objet de fierté, en tant que résultat du geste de « sauvetage » de ses parents adoptifs (qui peuvent être des oncles et tantes) ; il est parfois surprotégé par rapport aux autres enfants de la fratrie, ce qui peut engendrer de la jalousie ; il peut de, ce fait, être perçu et se vivre comme un intru et ressentir le fait qu’il est traité différemment ; il peut avoir le sentiment d’être en dette par rapport à sa famille d’adoption ; il peut donc ressentir un conflit de loyauté vis-à-vis des parents adoptifs s’il souhaite partir en quête de ses parents naturels ; il peut ressentir une colère ou une peine immense vis-à-vis de ses parents naturels ; il va développer différents moyens pour survivre à la crainte de l’abandon.
Lorsqu’il y a glissement des places dans une fratrie, on aura confusément la sensation de ne jamais être à sa place dans tous les domaines de sa vie. On nous demandera de jouer une partition qu’on ne sera pas capable de tenir ou au prix d’un très gros effort énergétique qui nous coûtera. Raison pour laquelle il est important d’identifier sa véritable place et de se la réapproprier.
Atelier 8 : les couples ou la stratégie d’alliance
On peut s’interroger sur la nécessité d’un couple à unir deux lignées, deux histoires. En étudiant nos arbres, on peut rapidement constater qu’on ne choisit pas sa compagne ou son compagnon par hasard. Les couples se forment parce que deux inconscients se parlent, deux fantômes psychiques se reconnaissent dans leurs blessures ou tramas communs, qu’ils soient complémentaires ou identiques. On peut chercher à travers l’autre « le sauveur » qui va au travers de son prénom, de son métier… venir « sauver » ou « réparer symboliquement » sa famille. On peut trouver à travers l’autre le moyen de restaurer ou réparer des conflits relationnels qui se sont joués dans l’arbre. On peut également, trouver le bon partenaire pour répéter un traumatisme qui s’est joué avant nous, dans le but de missionner l’un des enfants à le mettre en lumière et le travailler. Etc. À noter que lors de la formation d’un couple, l’une des deux familles devient prégnante et de ce fait l’autre conjoint devient la pièce rapportée. Une majorité des caractéristiques familiales de l’un (droits, devoirs, croyances…), l’emportera sur les caractéristiques de l’autre conjoint, notamment au moment de faire les choix au sujet de la famille à créer.
Travail sur le génogramme
Atelier 8 : le code des lois et des croyances familiales :
Il est question dans cet atelier de l’identité familiale, des devoirs, des obligations, des permissions, des interdictions y compris de type émotionnel. Le code de lois s’inscrit profondément en chacun de nous, dans les croyances, les pensées, les émotions. Ses répercussions sont visibles dans le comportement et les attitudes.
Travail sur le génogramme
Atelier 9 : Les mauvaises transmissions, les bonnes transmissions et les ressources.
Travail sur le génogramme
Atelier 10 : Les répétions et les fantômes de l’arbre
Les répétitions :
À quoi sert la répétition ? Lorsque surviennent dans la famille, un deuil impossible à faire, un événement douloureux ou dangereux pour la survie ou honteux (pour son époque), lorsque les membres concernés par ce trauma se bloquent, ne font pas leur deuil, ne l’élaborent pas de manière à l’évacuer, alors la répétition de l’événement s’opère à la génération suivante pour que l’enfant porteur du contrat, conscientise, élabore, et amène au soulagement de l’arbre.
Quelle est la différence avec le syndrome anniversaire ? c’est un concept mis en lumière par Anne Ancelin Schützenberger. Il consiste en la répétition d’événements semblables à des dates fixes ou aux mêmes âges.
Les fantômes de l’arbre ou le secret de famille
Qu’est-ce qu’un fantôme dans un arbre ? C’est la trace d’une souffrance chez nos ancêtres qui n’a pas pu trouver à se dire. En d’autres termes, ce ne sont pas les trépassés qui viennent nous hanter, mais les lacunes laissées en nous par les secrets des autres. Comment le secret véhicule-t-il du parent à l’enfant si rien ne se dit ? L’enfant apprend de ses parents par identification, ce n’est pas un processus conscient, de la même manière qu’il apprend à parler (comprenant les tics, intonation, expressions favorites …), à marcher, il se calque sur ses parents et se faisant il duplique aussi leur structure mentale. Inconsciemment il intègre leurs zones d’ombre, des choses que les parents cachent, une histoire oubliée, un secret tu ou refoulé. Par ailleurs l’enfant va entendre ce qui ne se dit pas à travers les postures d’évitement du parent, ses évitements ou lapsus de langage, ses regards, ses messages corporels contre lesquels on ne peut lutter. Le secret transpire par toutes les portes possibles, car le secret n’a qu’un seul but : se faire connaître/savoir. Les secrets tournent toujours autour des mêmes sujets : la naissance ; la mort ; le sexe ; l’argent.
Faisons la distinction entre le non-dit et le secret.
Le non-dit : Il a trait à ce qui est su ou senti sans pouvoir être ouvertement exprimé. Contrairement au secret, l’ensemble des membres de la famille peuvent avoir connaissance du sujet du « non-dit » mais peuvent faire consensus autour du silence à ce sujet.
Le secret de famille : Il consiste à protéger de l’information ou à cacher un fait, une réalité. Le secret est caractérisé par le fait que certaines personnes possèdent cette information alors que d’autres l’ignorent.
Exercice 1 : Rêve éveillé : le secret
Exercice 2 : Travail sur le génogramme
Atelier 11 : le mandala familial
Travail : mise en image du système familial
Atelier 12 : les lettres et autres actes de réparation.
Lettre 1 : lettre de remerciement, ce que nous conservons des personnes qui ont été importantes dans nos vies.
Lettre 2 : lettre de transmission, ce que nous souhaitons léguer à nos descendants.
John Bradshaw écrit : le pardon nous permet de quitter nos parents. À l’inverse, notre souffrance refoulée donne lieu à des ressentiments qui nous maintient attaché à eux et nous amène à repasser encore et toujours par les mêmes sentiments. Le pardon nous libère, il est une façon de quitter la maison intérieurement. Lorsque cette « séparation » n’intervient pas, quand survient la mort, le silence se remplit de tout ce qui n’a pas été dit.
Libérer sa trajectoire
Séance individuelle possible
en cabinet sur rendez-vous
55 € par séance
de deux heures
natlombard21@laposte.net
RC 39785851500034
L’analyse transgénérationnelle et la psychogénéalogie sont des outils sans dépendance sectaire ni religieuse. Elles ne se substituent en aucun cas à une démarche médicale.
Atelier d'écriture sur le thème de la recette de cuisine familiale dimanche 27 10 2024
17ème fête du livre à Saulieu dimanche 27 octobre 2024 sous le marché couvert rue Sallier. J'y présenterai mes livres et j'animerai un atelier d'écriture transgénérationnelle sur le thème de "la recette de cuisine familiale". Entrée libre toute la journée, 9h30 - 17h30.
La recette de cuisine, celle de notre enfance, celle que l'on nous a transmise tel un secret, celle qui parle du pays que l’on a dû quitter, notre petite madeleine de Proust, dont on a encore le goût en bouche et la nostalgie au cœur, celle qu'on ne parvient pas à reproduire, parce que le souvenir est plus fort que la réalité, celle que l'on regardait se préparer en salivant dans la cuisine. La cuisine, cette pièce au cœur de la maison, celle où l’on se parle, celle où l’on se confie, celle où l’on se réchauffe, celle l’où on aime tant se poser même pour y travailler...
Je vous propose donc d’écrire un petit texte au présent de l’indicatif pour que l’on soit dans l’ici et maintenant, dans le sensoriel. Choisissez un plat, le premier plat qui vous vient à l’esprit, celui qui vous fait chaud au cœur rien que d’y penser, qui vous fait encore saliver. Ou bien au contraire celui que vous détestiez, mais qu’on vous obligeait à finir jusqu’à l’écœurement, ce plat que plus jamais nous n’avez mangé et qui vous donne des frissons de dégoût rien que d’y penser. Dans votre texte, songez à y inclure un personnage de votre arbre peut-être celui qui prépare ce plat par exemple, ou qui vous impose de finir votre assiette.
Le plat choisi était-il lié à une tradition familiale ? Était-ce un plat d’une autre culture, d’un autre pays, quelle sensation, quelle émotion en gardez-vous ? Était-il cuisiné par une personne chère à votre cœur homme/femme, lequel/laquelle ? La cuisine avait-elle une importance, une place à part dans le foyer ? Le moment du repas était-il important dans votre famille ? Manger pour le plaisir était-ce important ? Ou bien mangeait-on uniquement pour se nourrir ?
15/20 minutes d’écriture.
Atelier d'écriture autour du prénom en Psychognénéalogie 15 06 2024
Choisir le prénom parfait pour un enfant est une tâche chargée d'émotion et de signification. Certains parents cherchent des prénoms qui reflètent leurs origines culturelles ou familiales, tandis que d'autres optent pour un prénom unique ou moderne, créant ainsi une identité distinctive pour leur enfant.
Nommer quelqu'un c'est lui signifier qu'il existe. Ceux qui perdent leur identité n'existent plus au regard de la société. Souvenons-nous d'épisodes dramatiques de l'histoire où l'on niait l'identité des personnes au profit de matricules pour les déshumaniser, les diminuer et leur signifier le déni de leur existence, avant de les exterminer. Ne pas avoir de nom c'est ne pas être reconnu, en tant qu'individu.
Le prénom est une partie intégrante de notre identité, une étiquette qui nous accompagne tout au long de notre vie, influençant souvent la manière dont les autres nous perçoivent et interagissent avec nous. Le prénom que nous portons peut également avoir un impact sur notre propre perception de nous-mêmes. Certains individus sont fiers de leur prénom, le considérant comme un héritage précieux transmis de génération en génération, tandis que d'autres peuvent éprouver des sentiments mitigés à l'égard du leur, souhaitant parfois le changer pour refléter une identité différente ou une nouvelle étape de leur vie.
Lors d’un processus en psychogénéalogie, on va s’intéresser au prénom parce qu’il est l’une des clefs les plus importantes pour entrer dans l’arbre. Le prénom nous apprend à décoder l’inconscient familial, les attentes, les projections, le projet de vie qui pèsent sur le nouveau-né. Cet enfant qui aura une mission définie, soit de poursuivre une tâche inachevée, soit de la conclure, soit de la répéter, soit de la réparer, ou bien encore de remplacer un défunt. Le prénom est une piste de réflexion insoupçonnée, car il est une production de l’inconscient. L'enfant qui arrive est le maillon d'une longue lignée qui le précède, il arrive à un moment singulier de l'histoire du couple, de l'histoire de sa famille et plus largement de la grande Histoire, avec une place qui lui est propre. Cet enfant arrive déjà chargé de bagages, plus ou moins lourds, qui ne lui appartiennent pas toujours...
ENJEU de cet atelier : prise de conscience du rapport entre la personnalité et le prénom, et prise de conscience des projections et des attentes inconscientes des parents que peuvent révéler le choix du prénom.
Pour cette première proposition d'écriture, je vais vous donner des pistes de réflexions, sous forme de questions, autour de votre prénom, permettant une première intention d'écriture pour répondre à l'ensemble ou partie de ces questionnements. Même si on ne détient pas l'ensemble des réponses, je conseille de suivre votre ressenti et proposer la réponse spontanée qui peut surgir.
Dans un second temps, je vais vous faire la lecture de deux textes : "L'enfance d'un cheikh" de Morgan Sportès et "Alphonse" texte de l'une des chansons de Linda Lemay, ceci afin de vous inviter, à l'appui de ces deux textes, des éléments collectés précédemment et d'anecdotes familailes, à l'écriture d'un texte vous mettant en scène pour nous raconter le personnage que vous êtes et comment vous vivez votre prénom.